Les portraits de femmes dans Chanson douce: les douleurs et douceurs d’être ou de ne pas être mère
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.10182989Resumo
Le roman Chanson douce (2016) de Leïla Slimani débute sur une scène de crime : dans un Paris contemporain, une nounou tue les deux enfants qu’elle gardait. Il revient aux lecteurs d’accompagner à rebours le développement du récit dont le dénouement est connu à l’avance. Dans la trame, il est question de mettre l’espace domestique où se jouent les tensions concernant le travail, la maternité, l’enfance, la ville dans les limites étouffantes dans un appartement familial qui deviendra, à son tour, la scène du crime. Il s’agit d’une musique de chambre, une fresque aux dimensions réduites où une lignée des femmes de différentes âges (l’enfant, la mère et la nounou) et statuts sociaux peut être appréhendée. Sont-elles, les femmes, vouées depuis le plus bas âge à la culpabilité de ne jamais avoir pu s’occuper convenablement des siens ? À partir de l’analyse des portraits de femmes dans le roman, nous proposons une approche de sa lecture en contexte d’un cours d’extension en Français Langue Étrangère (FLE) à l’Université Fédérale de São Paulo (UNIFESP).
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Referências
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SÉOUD, Amor. Pour une didactique de la littérature. Paris : Hatier, 1997.
SLIMANI, Leïla. Chanson douce. Paris : Gallimard, 2016.
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